Découvrez les étapes pour obtenir une traduction de permis de conduire pour le Japon et les options disponibles pour le faire.
Conduire au Japon avec un permis étranger : traduction, validité et règles
Tout ce qu’il faut savoir (sans blabla) pour conduire légalement au Japon avec un permis français/suisse/allemand/belge… : qui est concerné, combien de temps c’est valable, comment éviter les arnaques, et comment obtenir la traduction officielle facilement.
Conduire au Japon avec un permis de conduire étranger
Si vous êtes citoyen de France, Suisse, Allemagne, Belgique, Monaco ou Taïwan, vous pouvez conduire au Japon avec votre permis national, à condition d’avoir une traduction officielle conforme aux règles japonaises. Concrètement, lors d’un contrôle, vous devez pouvoir présenter les deux documents : votre permis original + la traduction japonaise officielle.
À retenir : la traduction ne remplace pas votre permis. Elle l’accompagne. Gardez toujours les deux avec vous lorsque vous conduisez.
Validité de la traduction du permis étranger au Japon
Dans la pratique, la possibilité de conduire avec une traduction est liée à votre date d’entrée au Japon. On retient la règle suivante : vous pouvez conduire pendant un an à compter de votre arrivée. Si vous quittez le Japon et que vous revenez, la période recommence à compter de votre nouvelle date d’entrée.
Important : lors d’un contrôle, la police peut vérifier les dates (entrée au Japon, cohérence des documents). Ne conduisez pas en “mode approximatif” : ayez vos papiers complets et à jour.
Procédure de traduction
La traduction officielle est gérée par la JAF (Japan Automobile Federation). Depuis 2017, les traductions auparavant faites via certaines ambassades ne sont plus proposées au grand public pour cet usage. En clair : la référence, c’est la traduction JAF (ou via un service qui s’appuie sur cette procédure).
Attention arnaques : il existe une fraude récurrente qui “vend” de faux documents en ligne (souvent présentés comme un “permis international”). Résultat : document non valable au Japon, et gros risque en cas de contrôle ou d’accident.
Autre point à connaître : selon les règles et les canaux de la JAF, les demandes ne peuvent pas être faites en dehors du Japon. Et surtout, une traduction doit être obtenue proprement avant que vous preniez le volant (idéalement avant l’arrivée, pour ne pas perdre de temps une fois sur place).
Modalités de traduction de permis de conduire au Japon
Le coût de la traduction est généralement indiqué autour de 4 000 yens par exemplaire (en cas de perte de la traduction il est nécessaire d'effectuer une nouvelle demande en ligne). La traduction doit rester cohérente avec votre permis (même date, même numéro de permis etc...) : si vous changez de permis (renouvellement) ou si des informations importantes évoluent, il est obligatoire de refaire une traduction à jour.
- Anticipez : ne partez pas en vous disant “je verrai sur place”.
- Vérifiez la cohérence : nom, dates, infos doivent correspondre au permis.
- Gardez une copie : photo/scan de vos documents (utile en cas de perte).
Conseil terrain : si vous louez une voiture dès votre arrivée (aéroport), évitez la situation “je n’ai pas la traduction”. Le loueur annulera votre réservation et refusera d'effectuer la remise des clés. En conséquence vous risquez de perte votre temps et votre argent. Vous risquez certainement de dépenser plus d'argent que prévu. Si vous effectuez une demande de traduction tardive en urgence, il faut parfois rester une ou deux nuits de plus sur place pour attendre la traduction. Sans parler des modifications de votre itinéraire qui peuvent engendrer des annulations de réservation d'hôtel ou d'activité et par conséquent des frais supplémentaires.
Pourquoi traduire son permis français pour le Japon ?
Le point à comprendre : tous les “permis internationaux” ne se valent pas selon les conventions auxquelles un pays adhère. Résultat : un permis international délivré dans certains cadres peut ne pas être accepté pour conduire au Japon. C’est précisément pour éviter ces zones grises que la traduction officielle du permis (selon le cadre reconnu) est la solution la plus fiable pour la plupart des voyageurs francophones concernés.
En bref : ne vous basez pas sur “j’ai un permis international donc c’est bon”. Vérifiez le document exact et sa validité au Japon — sinon, partez sur une traduction officielle.
À noter également : le Japon n’étant pas dans l’Union européenne / EEE, un permis “UE” n’est pas accepté. Dans certains cas, selon votre pays de résidence, il peut exister des alternatives via un permis international délivré localement. Mais pour la majorité des voyageurs français, l'unique chemin pour conduire au Japon reste : Original du permis français + traduction officielle JAF.
Checklist express avant de conduire
- Permis original + traduction officielle (les deux, toujours).
- Passeport / preuve d’entrée au Japon accessible si besoin.
- Traduction cohérente avec votre permis (nom, dates, infos).
- Si changement de permis / infos : refaire la traduction.
- Éviter les “documents vendus en ligne” non officiels, type Permis international.